Appartement n°12

En montant les marches du vieil immeuble, l’appartement 12 apparait finalement. En tournant la clé dans la serrure, la porte donna sur le taudis le plus humble qu’Azalée est pu contempler. En même temps, il n’en n’avait pas vu beaucoup…Mais le plancher de bois et l’aspect des plus anarchiques de la pièce tendait à le faire pencher en ce sens. Miss Frapp n’avait pas mentit en parlant du léger dérangement qu’avait provoqué son ancien propriétaire. Les meubles étaient sans dessus dessous sans compter qu’ils étaient dans un triste état. 50 aurels aurait été presque trop cher payé. Cependant, Azalée n’en n’avait cure…

La principale pièce était pour le moins assez grande. Un relativement grand espace…Peut être parce qu’il n’y avait pas grand-chose ? Le plancher fait de latte de bois ne semblait pas des plus récents, grinçant sous ses pas…Il commença à nettoyer ce qu’il pouvait pour faire l’inventaire de sa chambre. Il fini par déloger une armoire un peu bancale, un bureau des plus simple, quelques chaises et lampes, une vieille commode qui avait vu de meilleurs jours…Une paire de matelas pour office de lit. Rien de bien brillant ni de très luxueux. Ce n’était pas pour lui déplaire, l’espace de la pièce lui convenait parfaitement. Les fenêtres donnant sur la rue lui apportant un ensoleillement maximal.

Un coin de cet espace comprenait un comptoir qui séparait un coin cuisine des plus rudimentaires composé de quelques plaques chauffantes, d’un plan de travail et surtout…D’un réfrigérateur qui fonctionnait parfaitement ! Très certainement la seule marque de richesse dans ce taudis qui lui servirait de chambre. Les armoires étaient aussi vides que le frigo…Mais ce n’était pas comme s’il avait vraiment besoin de manger. En se détournant de ce coin aménagé, son pied buta contre une latte de bois…Il se mordit la langue sous la douleur avant de se baisser pour mieux regarder. Le précédant propriétaire avait du retourner au sens propre son appartement avec beaucoup de violence. L’une des lattes était légèrement descellée…En forçant un peu, le Sidh réussi à l’enlever et découvrir un léger espace entre sa chambre et l’étage inférieur. Pas de quoi se cacher en cas de descente…mais assez pour y cacher un objet.

Il y laissa sa bourse…

Il remit la latte en place avec beaucoup d’application, de sorte qu’on ne pouvait voir la différence. Il n’allait pas se promener avec ce genre de chose avec lui…Pas après ce qu’il avait vu à l’intérieur. Il n’avait pas vraiment de temps à y consacrer pour le moment. Peut être tomberait il sur Fael plus tard…Il se renseignerait à l’occasion.

En attendant, il termina sa visite par le coin de la salle de bain. En ouvrant la seconde porte de sa chambre, il tomba sur une salle de bain au carrelage ancien. Un évier, des toilettes et une douche y avaient leurs places. Rien de bien exceptionnel, qu’il s’agisse du design vieillot ou de l’impression d’étouffer qu’on pouvait ressentir. Heureusement, plusieurs fenêtres étaient là pour aérer et donner de la lumière à l’endroit. Par curiosité, il ouvrit un robinet…L’eau coula…Mais elle était loin d’être blanche. Cela ressemblait plutôt à une sorte de marron clair avant de finalement reprendre une teinte normale.

- Heureusement que je n’ais pas non plus besoin de boire.

Il découvrit quelques rangements ici et là. A peine quelques serviettes délaissées avec une certaine nonchalance. Azalée resta donc un moment dans son antre pour le ranger et le nettoyer du mieux qu’il pouvait avant que le soir venu, il ne décide de s’éclipser…

=> Vers les bas fond.

[ => Depuis le plus profond du cancer]

Azalée remonta tranquillement avec Eléonore dans son petit appartement. Cela ne devait être qu'une visite éclair pour lui. Il lui montra rapidement son petit nid qui ne valait pas tripette puis l'endroit où elle pourrait se reposer. Cela ne lui prit pas longtemps au vu de ses maigres possession et après c'être assuré qu'il ne manquait rien a la jeune fille, il décida de continuer sa quête d'information. Du moins quand il fut certain qu'Eléonore se sente bien et qu'elle soit rassurée.

Il redescendit les escaliers quatre à quatre pour rejoindre la rue...Désormais, il avait deux choses à s'occuper. La première serait le passé de la jeune fille...La seconde serait ce mystérieux collier.

Ce qu'il ferrait de ces informations...Il l'ignorait. A vrai dire, il doutait de trouver quelque chose d'intéressant à se mettre sous la dent...

[=> A la recherche d'information]