Pour une poignée d’aurels [suite]

Viens de La Place Pricipale

Une ruelle sombre et lugubre, une odeur de saleté, de sueur, de crasse, un lieu peu accueillant, voilà l’endroit qui entouré Sirïyn. Les habitants de la zone dévisager l’homme qui venait de rentrée dans leur sanctuaire. Les regards que posaient ces individus pesaient lourd. Pas question que Sirïyn loupe le chat. Sans se déconcentrer de sa cible, il put voir la misère qui régnait en maitre.

-A te voila !

Il vit la boule grise passé non loin de lui. Il prit son élan et tenta un saut sur la bête pour l’attraper.

Sirïyn prit ainsi son élan dans la ruelle sombre. Le chat, affolé par cet homme qui le poursuivait, tenta de courir plus vite pour lui échapper. Malgré le terrain humide et glissant, l'homme parvint à attraper la bête au vol avant de glisser un peu plus loin, le chat miaulant mais captif entre ses bras. Ses petites pattes essayèrent alors de se dégager de l'étreinte de son ravisseur pour le griffer sans y parvenir, affaibli comme il était à cause de la faim et de son vagabondage.

Ses miaulements résonnaient dans l'étroite ruelle où le mercenaire se trouvait. Il faisait toujours jour, sans qu'il puisse avoir un moyen de savoir l'heure qu'il était depuis qu'il avait entamé cette poursuite. Après les regards pointés dans l'ombre sur lui, il ne les ressentait plus comme s'ils étaient partis. Il semblait presque seul au monde, le bruit des voitures et de la ville étant faiblement audibles depuis ce lieu.
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Sirïyn marcha ainsi le long des ruelles, le chat entre les bras. Celui-ci semblait s'être assoupi, épuisé par ses tentatives de se dégager. Il arriva ensuite à une section qui semblait un peu plus obscure que les autres. Les bâtiments semblaient plus grands... plus étroits. D'ailleurs, était ce normal s'il n'entendait plus que le bruit de ses propres pas? Cela faisait depuis un moment que le bruit de la ville s'éloignait jusqu'à se taire

Le mercenaire n'eut que le temps de s'en apercevoir avant qu'une griffe n'intervint dans son champ de vision. Il eut juste le temps de reculer en lâchant la bête, héritant d'une égratignure à la joue. Celle-ci, il ne le savait comment, était parvenue à se dégager dans un élan de désespoir pour tenter de le blesser et de s'enfuir. Le chat courait dans le sens inverse comme si sa vie en dépendait en miaulant jusqu'à ce que son propre miaulement devint muet.

Alors qu'il regardait cet étrange phénomène, Sirïyn se sentit glisser imperceptiblement dans l'inconscience, sa vue se troublant et se déformant...

Et puis, ce fut le noir.
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